Jeune et riche, beau et intelligent, courtisé et considéré, savant et brave, Zadig incarnait à Babylone la plénitude du bonheur humain lorsque les caprices de la Fortune mirent à l'épreuve la fermeté de son caractère et les ressources de son esprit. Trahi par la belle Sémire, en butte à la féroce jalousie du roi Moabdar, le voici bientôt réduit à l'état misérable de vagabond. Mais le malheur est-il vraiment sans remède pour qui possède au plus haut point, comme Zadig, " le talent de démêler la vérité que tous les hommes cherchent à obscurcir " ? On peut discerner dans Zadig la méditation d'un sage sur les jeux un prévisibles de la liberté et de la nécessité. On peut relire entre ses lignes Newton, Leibniz et Spinoza. On peut y découvrir également d'impertinentes allusions à la vie de Cour, une plaisante transposition romancée des mésaventures versaillaises de Voltaire et de ses déboires sentimentaux dans les années 1745-1747. On doit surtout se laisser ravir par le charme de cette pure fantaisie narrative où l'esprit de l'Arioste voisine avec celui des Mille et Une Nuits. La présente édition comporte également le texte de Memnon, dont l'histoire est étroitement liée à celle de Zadig, et Le monde comme il va.
Ficha técnica
Editorial: Le Livre de Poche
ISBN: 9782253098287
Idioma: Francés
Número de páginas: 190
Encuadernación: Tapa blanda
Fecha de lanzamiento: 01/01/1978
Año de edición: 1978
Plaza de edición: Francia
Especificaciones del producto
Escrito por François-Marie Voltaire
Nació el 21 de noviembre de 1694 en París. Su carácter polémico le hizo ingresar hasta en dos ocasiones en la prisión de la Bastilla. Le liberaron tras su promesa de abandonar Francia. Vivió durante dos años en la capital inglesa y regresó. Una nueva critica a las instituciones políticas y eclesiásticas francesas hizo que tuviera que dejar nuevamente la ciudad. Se refugió en el Château de Cirey, en el ducado independiente de Lorena aunque viajó frecuentemente a París y Versalles. Fue nombrado historiador de Francia y más tarde caballero de la Cámara Real. En 1746, le eligieron miembro de la Academia Francesa. En 1758 se establece en Ferney, donde pasó el resto de su vida. Falleció el 30 de mayo de 1778.