Claude Duneton

Le français familier, pourquoi ? Parce qu'il existe des mots que tout le monde emploie, du président de la République au plus humble des citoyens, et qui n'ont pourtant pas le même statut dans la langue que le français conventionnel, le même droit de cité dans la communication. Exemples : La confiote. un casse-croûte. le fric. les pépètes . une bibine. une liquette. les loupiots. les tifs. droper . tomber sur un os. la flotte. un moutard. se planter. la belle doche. se cailler. une bafouille . à Pétaouchnok. à perpète. la trouille. se carapater. le boulot. une torgnole. un patelin. En somme, il s'agit ici d'un guide pratique du bon usage de la langue de tous les jours dans la France d'aujourd'hui.

Rita es una perra mestiza que no está dispuesta a obedecer ni a guardar ni a cazar ni a ser útil para nada. Vive, malquerida por todos, en una granja del sur de Francia. Su dueño, Claude, el narrador

La confiote, un casse-croûte, le fric, un pote, une nana, un costard, les mômes, les tifs, cavaler, tomber sur un os, la flotte, une baffe, se planter, la frime, se cailler, une bafouille, à Pétaouch

À travers ce roman, Claude Duneton fait revivre les victimes de la Première Guerre mondiale originaires de Lagleygeolle, son village natal de Corrèze. À partir des vingt-sept noms de soldats gravés sur le monument aux morts, et en alliant témoignages et documents d'archives à son talent de romancier, il reconstitue l'histoire de ces hommes qui ont connu tous les champs de bataille. Des soldats qui, pour quelques-uns, ne parlaient que leur patois occitan, n'avaient jamais quitté leur région d'origine et découvraient les Ardennes ou les Flandres sous le feu de la mitraille et les éclats d'obus. Ils étaient paysans, forgerons, futurs instituteurs. Claude Duneton restitue leurs amours, leurs espoirs, leurs souffrances, mêlant à ces destins celui d'un survivant, Jacques Duneton, le père de l'auteur, qui en est revenu, et resta marqué à jamais par l'horreur des tranchées. Un fabuleux " roman vrai " qui nous montre que la littérature est toujours corroborée par les faits.