LOUIS ARAGON

En 1969 apareció en París Habitaciones; poemas del tiempo que no pasa. Su autor, Louis Aragon, contaba entonces setenta y dos años. Uno más tarde, la muerte de Elsa Triolet, su compañera inseparable, sumiria al poeta en un silencio del que solo, tras su propia muerte en 1982, se rescatarian algunos textos como su impresionante Holderlin. Habitaciones es un testamento, una confesion de indignidad, la ultima palabra del superviviente en la antevispera del naufragio, memoria total recreada de una navegacion larga y tortuosa, a la puerta de la oscuridad mas absoluta, cuando el poeta no tiene ya otra cosa que invocar que no sean la muerte, el silencio y el olvido.

Louis Aragon, durante el verano de 1927, redacta el Tratado del estilo, en el cual pulveriza los valores establecidos, la literatura convencional, el lenguaje común y todas las manifestaciones de la mediocridad de esa epoca. Pues su libro es portador de un pensamiento que pesa y de una idea poderosa: la literatura no es nada si no esta anclada en la vida. Asi lo dice: 'Sea como fuere, un hombre no es un fantoche que viva dentro de una campana de buzo'. Y, por consiguiente, todo es estilo: la manera de escribir es la señal reveladora de un modo de vivir o de ver las cosas, una postura frente al mundo y al rechazo que la realidad le inspira, la capacidad que cada quien tiene de colocarse ante situaciones dadas o impuestas."

Recopilación de textos del período vanguardista del gran poeta francés fallecido en 1938. «No contaré mi vida. Mi objetivo, aquí, son mis libros, la escritura. Al menos, al principio. Sin embargo est

«Escribo para perder el aliento», declara Louis Aragon (1897-1982) en su «Crítica del tratado de estilo», texto que sirve de epílogo a esta primera edición de su obra en castellano. Y añade:«Se trata

" la seule chose qu'il aima d'elle tout de suite, ce fut la voix. une voix de contralto chaude, profonde, nocturne. aussi mystérieuse que les yeux de biche sous cette chevelure d'institutrice. bérénice parlait avec une certaine lenteur. avec de brusques emballements, vite réprimés, qu'accompagnaient des lueurs dans les yeux comme des yeux d'onyx. puis soudain, il semblait, très vite, que la jeune femme eût le sentiment de s'être trahie, les coins de sa bouche s'abaissaient, les lèvres devenaient tremblantes, enfin tout cela s'achevait par un sourire, et la phrase commencée s'interrompait, laissant à un geste gauche de la main le soin de terminer une pensée audacieuse, dont tout dans ce maintien s'excusait maintenant ".

cette semaine sainte est celle du 19 au 26 mars 1815. le débarquement de l'île d'elbe a eu lieu et " bonaparte " a déjà dépassé lyon. louis xviii est en fuite. une indescriptible cohue l'accompagne, une foule de gens qui courent aussi vite qu'ils le peuvent de paris à béthune. c'est la maison du roi, la cour, les dignitaires, des maréchaux, les troupes qui sont restées loyales. la france, encore une fois, se trouve partagée en deux. il y a la france du passé qui fuit avec louis xviii, et celle du présent, avec ses aspirations, ses espoirs, qui regarde du côté de napoléon. l'empereur est-il plus proche de la révolution, plus proche du peuple que les bourbons oe un tel livre, un tel roman est impossible à résumer. c'est le tableau de tout un peuple à un tournant de son destin, c'est l'immense poème épique d'une société saisie au milieu de ses convulsions les plus caractéristiques. c'est une somme poétique, historique, romanesque, l'un des plus beaux livres d'aragon.