Nous sommes à Naples en 1931. En cette fin du mois de mars, un vent glacial souffle sur la ville et une nouvelle choquante frappe les esprits : le grand ténor Arnaldo Vezzi voix sublime, artiste de renommée mondiale, et ami du Duce a été retrouvé sans vie dans sa loge du Théâtre royal San Carlo, juste avant le début dune représentation du Paillasse de Leoncavallo. Sa gorge a été tranchée avec un fragment acéré de son miroir qui a volé en éclats.Un crime aussi spectaculaire et aussi sensible sur le plan politique doit être élucidé au plus vite ; laffaire est donc confiée à un enquêteur hors du commun : le commissaire Luigi Alfredo Ricciardi, de la brigade mobile de la police royale.
Mal accepté par ses supérieurs à cause de sa désinvolture face à la hiérarchie et fui par ses subordonnés qui napprécient pas son caractère introverti, Ricciardi est un homme tourmenté ; traumatisé dans lenfance, il est depuis lors hanté par les morts quil « voit » passer de vie à trépas tout en éprouvant leur souffrance, en une forme extrême dempathie.Harcelé par le divisionnaire qui exige des résultats, Ricciardi devra se fier à son sens de la justice pour découvrir lidentité du meurtrier.Né en 1958, Maurizio de Giovanni vit à Naples.
Il fait de cette ville une évocation saisissante dans ce roman datmosphère, qui inaugure le premier volet des « saisons » du commissaire Ricciardi.