Perdican revient au village de son enfance où il doit épouser sa cousine Camille, mais la jeune fille, tout juste sortie du couvent, est prévenue contre l'amour, par avance convaincue de la désillusion qu'elle encourt. Par dépit, Perdican séduit alors Rosette, une petite paysanne, et dans un décor de fraîcheur bucolique, c'est une fin tragique qui s'annonce. Camille et Perdican partagent sans doute la même religion de l'amour idéal, mais mêlée de véhémence chez l'une et de rouerie chez l'autre, et derrière le rêve d'un retour à l'innocence première se dessine un enfer, inscrit depuis toujours dans la nature humaine. Le temps paradisiaque d' On ne badine pas avec l'amour , faut-il alors le voir comme une immobilité bienheureuse ou la préparation de la Chute ? C'est là toute l'incertitude de la pièce qui n'oublie pas, en 1834, la liaison de Musset avec George Sand, dont Perdican répète mot pour mot les paroles : «J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui.» Edition de Frank Lestringant.
lorenzo : tu me demandes pourquoi je tue alexandre ? songes-tu que ce meurtre, c'est tout ce qui me reste de ma vertu ? si tu honores en moi quelque chose, toi qui me parles, c'est mon meurtre que tu honores, peut-être justement parce que tu ne le ferais pas. voilà assez longtemps, vois-tu, que les républicains me couvrent de boue et d'infamie et que l'exécration des hommes empoisonne le pain que je mâche. j'en ai assez d'entendre brailler en plein vent le bavardage humain ; il faut que le monde sache un peu qui je suis, et qui il est... ma vie entière est au bout de ma dague et dans deux jours, les hommes comparaîtront devant le tribunal de ma volonté (lorenzaccio, acte iii, scène iii).
« Alors ces hommes de l'Empire, qui avaient tant couru et tant égorgé... se regardèrent dans les fontaines de leurs prairies natales, et ils s'y virent si vieux, si mutilés, qu'ils se souvinrent de leurs fils, afin qu'on leur fermât les yeux. Ils demandèrent où ils étaient ; les enfants sortirent des collèges, et ne voyant plus ni sabres, ni cuirasses, ni fantassins, ni cavaliers, ils demandèrent à leur tour où étaient leurs pères. Mais on leur répondit que la guerre était finie, que César était mort, et que les portraits de Wellington et de Blücher étaient suspendus dans les antichambres des consulats et des ambassades, avec ces deux mots au bas : Salvatoribus mundi. Alors s'assit sur un monde en ruines une jeunesse soucieuse. »
Si bien Alfred de Musset, ya en algunas de sus composiciones teatrales, mostrara sus facultades para la literatura galante, nunca como en Gamiani reveló el secreto de sus más íntimas y ocultas obsesiones. Puede decirse que el personaje de la condesa Gamiani es el mismo Musset en su vertiente femeninaa: apasionada, voluptuosa, dominante y posesiva. Gamiani ama con la intensidad de quien busca en el propio cuerpo el absoluto, a costa incluso de la vida. Segun Luis G. Berlanga, en su adolescencia, este era el libro de cabecera de todos los jovenes de su generacion. ¡Dichosa generacion aquella que pudo acceder a la literatura erotica a traves de libros de esta calidada! Esta nueva edicion permitira quizas a alguno recuperar el tiempo perdido y a otros que no lo pierdan. . .a Este es nuestro deseo.
En esta nouvelle del siglo XIX, una mujer vuela los límites del sexo, como si fueran los techos de su casa. Pero esa casa es un palacio. A la condesa Gamiani. Lo habitual no le resulta suf
Ambientada en la Venecia de finales del XVI, El hijo de Tiziano, es una poética narración de un Alfred de Musset enamorado. La obra apareció el 1 de mayo de 1837 y en ella se encuentran referencias a Aimee dAlton, a la que habia conocido a principios de 1837 y con la que mantuvo una relacion amorosa desde abril de ese mismo año hasta finales de 1839. El dilema ante una vida dedicada a la disciplina del arte o a experiencias vitales intensas es a lo que se enfrenta su protagonista, joven heredero del gran pintor.
Dans un vague et chimérique château français, au coeur d'un parc mélancolique, l'enfant terrible Perdican joue avec les sentiments des femmes qui l'entourent. Il désespère la petite bergère Rosette e
Sans nul doute, "on ne badine pas avec l'amour". Et c'est pourtant à ce jeu dangereux que se livrent Camille et Perdican, entre cruauté et insouciance, peur et désir, pureté et mens
Gamiani, dos noches de pasión, de Alfred de Musset es considerada como "obra de un pornógrafo talentos"”, admirada como "obra maestra de la literatura erótica". Incluso se dijo en su tiempo que
Alfred de Musset (París, 1810-1857) desoyó las advertencias de su familia e inició su carrera literaria más atraído por la vida mundana que por los cenáculos de escritores ya que concebía la literatura como una brillante experiencia de sociedad. Su tempestuosa y extenuante relacion con George Sand, continuamente interrumpida y reanudada, se descubre en LA CONFESION DE UN HIJO DEL SIGLO (1836): Octave anticipa su propia destruccion ya que en el, como en los personajes centrales de Rolla y Lorenzaccio, el placer es punto de partida de su aniquilamiento y fundamento de una eleccion existencial. La vida de los personajes de Musset es tan seductora y efimera como su escritura, desvinculada de compromisos morales y politicos pero sujeta a la emotividad de las palabras y las fantasias. En LA CONFESION DE UN HIJO DEL SIGLO, Octave, esceptico y desconfiado por un episodio amoroso desgraciado y años de disipacion, conoce a Brigitte Pierson, una mujer mayor que el, sensible y devota. Despues de poco tiempo de amor e incapaz de vivir la felicidad alcanzada, Octave duda de los sentimientos de Brigitte y la atormenta recelando deslices. Una y otra vez, el se arrepiente de su perversidad y es perdonado por Brigitte. Finalmente, Octave sospecha que ella esta enamorada de un tal Smith, hombre honesto y modesto, e intenta asesinarla, pero Brigitte lo detiene y, en un momento de generosidad, el la deja marchar.
