Guy Debord

La sociedad del espectáculo es uno de los retratos más agudos, despiadados y penetrantes de la sociedad contemporánea de cuantos se han hecho hasta hoy y constituye la obra fundamental de Guy Debord (1931-1994), quien a su vez ha sido el principal agente de un movimiento de agitacion cultural conocido como situacionismo, que planteo algunas de las propuestas mas radicales, tanto en el terreno de la politica como en el de la cultura, de las que se han sostenido en Europa despues de la Segunda Guerra Mundial. Voluntariamente alejado del mercado de las modas intelectuales, su obra, a pesar de haber tenido una divulgacion escasa o irregular, no ha dejado de ejercer una importante -aunque a veces secreta o silenciada- influencia en los debates de nuestro tiempo. Su vocacion de clandestinidad y su intransigencia frente a los totalitarismos le llevaron a elaborar una teoria critica que hoy, en pleno imperio de lo politico y culturalmente correcto, ha vuelto a cobrar una merecida e intempestiva actualidad.

Systématisant les thèmes développés dans la revue Internationale situationniste, G. Debord critique, dans ce texte de 1967, tous les aspects du capitalisme et de son système général d'illusions où la représentation est préférée a la réalité, tout en incitant a une praxis révolutionnaire nouvelle pour une société sans classe.

Trad., Colectivo Maldeojo. La obra clave de Debord proporciona una reinterpretación del marxismo, sobre todo del concepto fetiche de la mercancía aplicado a las condiciones del capitalismo contemporáneo. Argumenta que la historia de la vida social se puede entender como la declinacion del ser en tener, y del tener en simplemente parecer. Esta condicion en la cual la realidad se ha substituido por su imagen representa el momento historico contemporaneo, cuando la mercancia completa su colonizacion de la vida social: las relaciones entre mercancias han suplantado las relaciones entre las personas y, en estas, la identificacion pasiva con el espectaculo suplanat la actividad genuina.

En 1993, Guy Debord redactó este pequeño volumen —el último libro que publicó en vida— para refutar muchas de las opiniones emitidas sobre la I.S., sobre sus libros y sobre su persona entre los años

Libro incluido en Biblioteca Selecta Forum de Barcelona 2004«A medida que la necesidad resulta socialmente soñada, el sueño se hace necesario. El espectáculo es la pesadilla de la sociedad moderna en

" J'ai du reste ajouté, en leur temps d'autres observations touchant les plus remarquables nouveautés que le cours ultérieur du même processus devait faire apparaître. En 1979, à l'occasion d'une préface destinée à une nouvelle traduction italienne, j'ai traité des transformations effectives dans la nature même de la production industrielle, comme dans les techniques de gouvernement, que commençait à autoriser l'emploi de la force spectaculaire. En 1988, les Commentaires sur la Société du Spectacle ont nettement établi que la précédente " division mondiale des tâches spectaculaires ", entre les règnes rivaux du " spectaculaire concentré " et du " spectaculaire diffus ", avait désormais pris fin an profit de leur fusion dans la forme commune du " spectaculaire intégré ".(...) C'est cette volonté de modernisation et d'unification du spectacle, liée à tous les autres aspects de la simplification de la société, qui a conduit en 1989 la bureaucratie russe à se convertir soudain, comme un seul homme, à la présente idéologie de la démocratie : c'est-à-dire la liberté dictatoriale du Marché, tempérée par la reconnaissance des Droits de l'homme spectateur. (...) En 1991, les premiers effets de la modernisation ont paru avec la dissolution complète de la Russie. Là s'exprime, plus franchement encore qu'en Occident, le résultat désastreux de l'évolution générale de l'économie. Le désordre n'en est que la conséquence. Partout se posera la même redoutable question, celle qui hante le monde depuis deux siècles : comment faire travailler les pauvres, là où l'illusion a déçu, et où la force s'est défaite ? "

les opinions les plus répandues sont exprimées par le troisième cas : vocable vide de sens (franc-tireur, camus, etc. ) et le premier cas : espion soviétique (aspects de la france, breton, g. mollet, etc. ). cependant quelques personnes parmi nos correspondants soutiennent hardiment la deuxième éventualité : cadeau somptuaire. il est donc inutile de s'attarder sur ce problème, aussi embrouillé que tous les problèmes que cette société feint de se poser. et sur une solution aussi aveuglante que toutes les autres.

Inspirés par la situation en France et par celle de l''Italie des années 1970, ces commentaires notent la convergence entre les deux variantes d''organisation du capital et de la société du spectacle vers le stade du spectaculaire integre. Ils montrent que c''est dans ces deux pays que le spectaculaire est le plus avance. Dans la Preface, G. Debord revient sur l''activite des Brigades rouges.

En 1977 Guy Debord realizó, con total libertad y sin ninguna imposición de los productores, un largometraje en 35 mm y en blanco y negro. La crítica, desconcertada, lo maltrató y Debord levantó acta de las reacciones de la prensa en un articulo que ahora rescatamos junto con una edicion critica del texto de la pelicula y una nota escrita durante el proceso de gestacion de la misma.

En este libro se han reunido tres textos independientes, dos se habíían publicado en tirada aparte, mientras que el último fue redactado para el número trece de la revista de la Internacional Situacionista, antes de su disolucion. A pesar de la aparente diversidad de los asuntos analizados -las revueltas de Watts, la descomposicion de los poderes burocraticos y de su ideologiia, y el tema de la contaminacion y de su representacion-, se trata del "espectaculo"; en todas sus formas y de lo que engendra.

Spécialistes homologués par des autorités inconnues, ou simples supplétifs, les experts révèlent et commentent de très haut toutes mes sottes erreurs, détestables talents, grandes infamies, mauvaises