En una comarca erma, deshabitada i inhòspita de la Provença, un pastor solitari planta arbres, milers d'arbres. Aquesta és la història d'Elzéard Bouffier, un home silenciós de muntanya que, sense que ningú en sàpiga res i sense esperar cap reconeixement a canvi, transforma el paisatge que l'envolta. De llavor en llavor i de planter en planter. Cada dia, durant totes les hores de llum. I mentre el país es debat en la primera guerra mundial, i després en la segona, ell continua plantant arbres incansablement, fins a cobrir tota la muntanya de verdor i canviar per sempre la vida de tots els habitats de la regió. Amb una extraordinària simplicitat que ens recorda El Petit Príncep de Saint- Exupéry, Giono ens fa el retrat d'un personatge que ens commou quasi sense ni obrir la boca, i que testimonia l'enorme valor d'un gest tan senzill com és plantar un aglà i esperar que creixi. I repetir-ho milers de vegades… En un temps en què ja podem avaluar l'impacte de l'espècie humana sobre el nostre planeta, la figura d'Elzéard Bouffier és una llavor d'esperança.
Dans Folioplus classiques, le texte intégral, enrichi d'une lecture d'image, écho pictural de l'oeuvre, est suivi de sa mise en perspective organisée en six points : - Vie littéraire : La nature prend la parole - L'écrivain à sa table de travail : La nature en toutes lettres - Groupement de textes thématique : Une pomme, des pommes - Groupement de textes stylistique : Au nom de la nature - Chronologie : Une brève histoire de la nature - Fiche : Des pistes pour rendre compte de sa lecture.
Esta es la maravillosa historia de Elzeard Bouffier, un pastor imaginario, aunque totalmente creíble, que durante muchos años se dedicó a plantar árboles en una extensa zona de Provenza y convirtió en una tierra lenna de vida y de verdor lo que antes era un erial desolado. El relato del autor se inicia en 1913, época en que conoce al pastor solitario que plantaba árboles, y termina en esa misma comarca más de treinta años después, cuando la visita después de la guerra y la encuentra convertida en un vergel. Este hermoso relato de Jean Giono, uno de los mayores escritores franceses del siglo XX, encierra un vigoroso mensaje contra la destrucción de la vida y es un canto, sobrio y austero, a la armonía mediante la cual los seres humanos conservan y enriquecen la tierra en la que coexisten con los animales, unos y otros enriquecidos a su vez por el silencioso aunque sensible reino vegetal.
Dans un village perdu au cœur de la montagne, des habitants disparaissent les uns après les autres. La seule trace de leur enlèvement : quelques gouttes de sang frais sur la route enneigée... On inspecte, on bat la campagne, puis on va en causer au Café de la route, chez Saucisse. Hiver après hiver le mystère demeure, mais le capitaine Langlois s'obstine. Car ici, c'est devenu une habitude, un rituel : au premier flocon, la peur est de retour. Il n'y a jamais que le vieux hêtre qui connaisse le secret du village... L'accompagnement critique s'articule autour de trois grands thèmes : le traitement romanesque du temps, la construction des personnages et la poétique de l'excès. L'étude de l'intertextualité ouvre sur Perceval le Gallois et sur les Pensées de Pascal. De nombreuses propositions d'exercices entraînent à l'écriture d'invention. Roman (XXe siècle) recommandé pour la classe de terminale. Texte intégral.
Uno de los libros más bellos e importantes de Giono: el relato en primera persona de una experiencia vital transformadora que años después inspiraría El hombre que plantaba árboles.Las riquezas verdaderas es una apasionada y solida denuncia de la sociedad contemporanea, de aquellas obligaciones y mecanismos, tantas veces inutiles, que abarrotan y al tiempo vacian nuestras vidas. Y una reivindicacion, por tanto, de los placeres sencillos pero autenticos de la tierra. Con una inteligencia y una prosa sobrecogedoras, Giono contrapone la pseudoabundancia de nuestras ciudades, generadora de tanta frustracion, con las riquezas verdaderas de la vida simple, vinculada a la naturaleza y los espacios rurales. Y, por supuesto, Giono sabe bien de lo que habla, pues este libro fue escrito como testimonio de un proyecto de insubordinacion comunitaria que el mismo creo junto a aquellos amigos que decidieron abandonar Paris como el y comenzar una nueva vida en un valle de la Provenza. Asi, a medio camino entre el ensayo y el relato en primera persona, Giono escribe a mayor gloria del sol, la tierra, las colinas, el viento y los riachuelos que irrigan con mas violencia que nunca mis venas y mis arterias, recreando un movimiento de oposicion que se abstiene de participar en los abusos de la llamada civilizacion y en la ...
«Imagino que Jean Giono habrá plantado no pocos árboles a lo largo de su vida. Sólo quien ha cavado la tierra para acomodar una raíz o la promesa de ésta podría haber escrito la singularísima narraci
La Provence, moderne Arcadie, modèle des contrées heureuses et paisibles, avec ses oliviers argentés, le profil des collines et les couleurs changeantes des bois, les paysans au travail, l'huile d'olive et la vigne... Giono en connaît chaque chemin, chaque pierre, chaque torrent, chaque odeur et chaque bruit.
Chaque forme de la technique aura exactement sa forme formée avec la chair sans souvenir, sans membres en trop, sans souffrance possible. La beauté est un mot poétique. Ce sera désormais un mot technique. Cette chair sera belle. Sa beauté est son exacte utilité. Non, ce n'est pas ici que vous avez reculé d'horreur. Le gouffre de la raison technique ne peut pas vous donner le vertige. Il vous est familier ; il vous est plus familier que votre propre beauté. Vous avez déjà perdu le commandement de vous-même. Ce que vous haïssez, ce qui mot à mot a meurtri votre chair déjà mystérieusement désespérée, c'est tout le reste du livre. Il parlait à de vieux souvenirs qui depuis longtemps sont en trop. Je vais vous dire le vrai motif de votre haine : vous n'avez trouvé personne à adorer dans ces pages ; et vous avez un terrible besoin d'adorer. La grande vérité est précisément qu'il n'y a rien ni personne à adorer nulle part. Et voilà l'endroit où je vais vous laisser pour qu'à partir de là vous fassiez vous-même votre espérance. J e ne fait effort ni pour qu'on m'aime ni pour qu'on me suive. Je déteste suivre, et je n'ai pas d'estime pour ceux qui suivent. J'écris pour que chacun fasse son compte.
