Patrick Modiano, página 2 de 9

Im Paris der Sechzigerjahre treffen sich Margaret Le Coz und Jean Bosmans. Beide sind sie Verlorene in der groen Stadt. Margaret ist auf der Flucht vor einem Mann mit pockennarbiger Haut, Bosmans fuhlt sich von seiner Mutter und deren Begleiter verfolgt. Die beiden werden ein Liebespaar. Doch dann verlasst Margaret Hals uber Kopf die Stadt, um nach Berlin zu gehen. Bosmans hort nie wieder von ihr. Vierzig Jahre spater spurt er in Paris seiner verlorenen Jugend nach. Ihm bleiben Erinnerungen und eine Spur von Margaret, die in eine Berliner Buchhandlung fuhrt.

Uno squillo nel silenzio della città. Una voce melliflua e minacciosa raggiunge Jean Daragane che scopre cosí di aver smarrito il suo taccuino. In una Parigi in bilico fra passato e presente, inizia

Aitak bezala, Catherine txikiak betaurrekoak dauzka. Eta ama bezalako dantzaria izatea du amets. Dantza egiteko betaurrekoak kentzera behartua, Catherinek bi modutan bizi ahal izatearen abantailak deskubritzen ditu: batetik, modu erreala, betaurrekoak jantzita dituenean; bestetik, goxotasunez betetako mundu lauso lazturarik gabea, kentzen dituenean. Betaurrekorik gabeko mundu horretan, amets batean balego bezala dantzatzen da. Aitarekin bizi da Catherine, 1960ko hamarkadako Parisen; aitak biltegi batean egiten du lan, baina Catherinek ez du oso ondo ulertzen zertan. Ama, berriz, New Yorken bizi da, dantza eskolak ematen.

« – Et l'enfant? demanda Daragane. Vous avez eu des nouvelles de l'enfant? – Aucune. Je me suis souvent demandé ce qu'il était devenu... Quel drôle de départ dans la vie... – Ils l'

Como Jean en la década de 1960, el misterioso Dannie tiene tantos nombres como direcciones y se asocia con una banda poco fiable que contacta con Marruecos. A pesar del peligro vaga al acecho de los escritores aspirantes. Pero entonces Dannie desaparece de repente y Jean es interrogado como testigo en una muerte inexplicada ....

This novel by Nobel Prizewinning author Patrick Modiano is one of the most seductive and accessible in his oeuvre: the story of a mans memories of fleeing responsibility, finding love, and searching for meaning in an uncertain world.The narrator of Villa Triste, an anxious, roving, stateless young man of eighteen, arrives in a small French lakeside town near Switzerland in the early 1960s. He is fleeing the atmosphere of menace he feels around him and the fear that grips him. Fear of war? Of imminent catastrophe? Of others? Whatever it may be, the proximity of Switzerland, to which he plans to run at the first sign of danger, gives him temporary reassurance.The young man hides among the other summer visitors until he meets a beautiful young actress named Yvonne Jacquet, and a strange doctor, Rene Meinthe. These two invite him into their world of soirees and late-night debauchery. But when real life beckons once again, he finds no sympathy from his new companions.Modiano has written a haunting novel that captures lost youth, the search for identity, and ultimately, the fleetingness of time.

Comme son papa, la petite Catherine porte des lunettes. Et comme sa maman, qui vit à New York, elle aimerait devenir une grande danseuse. Contrainte d'enlever ses lunettes pour danser, Catherine découvre l'avantage de pouvoir vivre dans deux mondes différents : le monde réel, tel qu'elle le voit quand elle les porte, et un monde plein de douceur, flou et sans aspérité quand elle les ôte. Un monde où elle danse comme dans un rêve... Le récit drôle et nostalgique d'une enfance parisienne. Entre père et fille, la complicité prend tout simplement vie. A partir de 9 ans.

Este libro es una búsqueda incesante por parte de una joven de su madre, artista fracasada que siendo muy joven, abandonó a su hija y la dejó con personas de su confianza. Quince años más tarde, encuentra a su madre en el metro y decide seguirla...

" Aujourd'hui, 26 mai 2001, au début de l'après-midi, je me suis rendu compte que cette mince pellicule de minces événements pouvait se déchirer et se diluer d'un instant à l'autre. Je marchais rue du Val-de-Grâce et rue Pierre-Nicole. Quartier calme des Feuillantines. On dirait que l'air y est léger et garde l'écho des années révolues. J'avais perdu tous les minuscules points de repères de ma vie. Des lambeaux de souvenirs me traversaient qui n'étaient plus les miens, mais ceux d'inconnus et je ne pouvais pas leur donner une forme précise. Il me semblait que j'avais habité par ici dans une vie antérieure. J'y avais laissé quelqu'un. "

Catalina sueña con llegar a ser una gran bailarina como su madre, que vive en Nueva York. Pero ella tiene una ventaja añadida: sus gafas. Siguiendo las pautas de su padre, si lleva las gafas puestas, ve el mundo real. Si se las quita, ve un mundo lleno de suavidad, vaporoso y sin asperezas. Un mundo en el que puede bailar como en un sueño...

« "Quand j'avais sept ans, on m'appelait la Petite Bijou." Il a souri. Il trouvait certainement cela charmant et tendre pour une petite fille. Lui aussi, j'en étais sûre, sa maman lui avait donné un surnom qu'elle lui murmurait à l'oreille, le soir, avant de l'embrasser. Patoche. Pinky. Poulou. "Ce n'est pas ce que vous croyez, lui ai-je dit. Moi, c'était mon nom d'artiste." »

j'aurais brassé les papiers, comme un jeu de cartes, et je les aurais étalés sur la table. c'était donc ça, ma vie présente ? tout se limitait donc pour moi, en ce moment, à une vingtaine de noms et d'adresses disparates dont je n'étais que le seul lien ? et pourquoi ceux-là plutôt que d'autres ? qu'est-ce que j'avais de commun, moi, avec ces noms et ces lieux ? j'étais dans un rêve oú l'on sait que l'on peut d'un moment à l'autre se réveiller, quand des dangers vous menacent. si je le décidais, je quittais cette table et tout se déliait, tout disparaissait dans le néant. il ne resterait plus qu'une valise de fer-blanc et quelques bouts de papier oú étaient griffonnés des noms et des lieux qui n'auraient plus aucun sens pour personne.

Comme son papa, Catherine Certitude porte des lunettes. Et une paire de lunettes, cela complique parfois la vie : par exemple lorsqu`elle est obligée de les enlever au cours de danse. Car Catherine rêve de devenir une grande danseuse comme sa maman qui vit à New York. Mais ses lunettes lui offrent l`avantage de pouvoir vivre dans deux mondes différents : le monde réel, tel qu`elle le voit, quand elle les porte, et un monde plein de douceur, flou et sans aspérité si elle les ôte. Un monde où elle danse comme dans un rêve...