Sinopsis de LES CHIMERES: LA BOHEME GALANTE; PETITS CHATEAUX DE BOHEME
« C''est le chant des sirènes qu''on entend dans Les Chimères, un chant dont le charme est si puissant qu''il peut être mortel : on se souvient qu''Ulysse, pour ne pas succomber, dut s''attacher au mât de son navire ; et Nerval au bout de son aventure terrestre, une nuit d''hiver où il gelait à pierre fendre, s''accrocha par le cou à une grille du vieux Paris. ((...)) On sait par cœur, sans l''avoir voulu, des poèmes entiers des Chimères, et certains vers remontent d''eux-mêmes à la mémoire : le rythme n''est pas étranger au phénomène, non plus que la phrase limpide et le contenu énigmatique, autrement dit le sentiment d''entendre un oracle, qui ne dévoile pas le mystère mais nous fait entendre sa parole. Or, cette parole est avant tout une méditation à voix haute, une interrogation musicale et prolongée, pour laquelle il n''y a pas de clé, pas de chiffre, pas d''explication unique. » Gérard Macé.
Ficha técnica
Editorial: Gallimard
ISBN: 9782070314782
Idioma: Francés
Número de páginas: 399
Encuadernación: Tapa blanda
Fecha de lanzamiento: 16/09/2005
Año de edición: 2005
Plaza de edición: Paris
Alto: 19.0 cm
Ancho: 12.0 cm
Especificaciones del producto
Escrito por Gérard de Nerval
Gérard de Nerval, seudónimo literario de Gérard Labrunie, fue un novelista, poeta y traductor, y una de las figuras clave del romanticismo francés. Nació en París en 1808, y su vida estuvo marcada por continuas crisis personales y problemas de salud mental, que influyeron profundamente en su obra. De joven trabajó como aprendiz en una imprenta, y fue periodista y ayudante de notario. También tradujo algunas obras de Goethe, empezando en 1826 por Fausto, y escribió varias piezas dramáticas en colaboración con Alexandre Dumas. Entre su producción literaria, no muy extensa, destacan las obras 'Viaje al Oriente', 'Aurélia', 'Sylvie' y 'Las quimeras', que contiene el célebre soneto «El desdichado». Convertido en un personaje extravagante de la bohemia parisina, atormentado y consumido por sus problemas económicos, se quitó la vida en 1855, dejando un legado imperecedero que influiría notablemente en escritores como Marcel Proust y los surrealistas.