Jean-Christophe BaillyDans ce livre sur l'acte de naissance de l'esthétique occidentale, Jean-Christophe Bailly montre comment furent dégagées en Grèce ancienne les conditions d'avènement de l'image, au sens que nous donnons toujours à ce mot. Entre les actes de representation (peinture, sculpture, danse, theâtre, ecriture) et les espaces par lesquels la cite acquiert sa forme, la relation est directe : c'est le même mouvement qui s'accoutume au vide de l'espace et qui y dispose des figures. On retrouve la même logique d'evidement et les mêmes regimes d'intervalle dans l'espace politique de la cite et dans les representations. Le " champ mimetique " est le nom ici donne à cette unite, où peut se lire aussi un formidable travail de rangement du monde. En tressant ensemble philosophie et histoire de l'art, tout au long d'un voyage enthousiaste et rigoureux, Jean-Christophe Bailly ne nous fait remonter aux sources que pour mieux redescendre jusqu'à notre actualite et à ce paradoxe selon lequel nous serions à la fois dans une civilisation de l'image et en train de sortir de l'âge de la representation.
Los retratos de El Fayum nos confrontan con unos rostros que nos miran desde un lugar neutro que no sería la muerte ni la vida, desde un lejanísimo pasado que adviene, por milagro, a nuestro presente. Tomando como punto de partida estas pinturas funerarias egipcias, el autor lleva a cabo un ensayo sobre el origen del retrato y su significado, así como una reflexión sobre el ser humano y su relación con la muerte.