Marguerite Duras, página 4 de 10

I protagonisti sono gli stessi dell'"Amante": l'uomo cinese e la quindicenne bianca. Uguale lo sfondo: l'Indocina degli anni Trenta, con i suoi personaggi estenuanti, l'odore di pioggia e gelsomino, le strade brulicanti di cani, mendicanti, pazzi, le note del jazz. Ma la storia viene rivissuta, scavata, sviluppata, ingrandita, poiche in fondo essa costituisce la matrice di tutta l'opera della Duras. L'infanzia in Cocincina e riguardata con l'accanimento di chi vuole dire tutto: l'orgoglio, la poverta, l'avarizia, la crudelta della vita coloniale per i degradati.

"I ""Quaderni della guerra"" costituiscono la parte più importante degli archivi depositati da Marguerite Duras all'lmec (Institut Mémoires de l'é

India Song quizás sea en verdad el fracaso de toda reconstitución. Si hay un logro en India Song, sólo puede tratarse de la ejecución de un proyecto de fracaso. Un desenlace que me llena de esperanza. Creo que lo que puede ser llamado trágico en este caso no es el contenido de la historia que se relata ni el género con el cual se relaciona dentro de la clasificación habitual, sino todo lo contrario: es aquello a partir de lo cual se cuenta esa historia lo que puede llamarse trágico, es decir, poner en una presencia correlativa tanto la destrucción de esa historia por la muerte y el olvido como ese mismo amor que, aun destruida, ella sigue prodigando. Como si la simple memoria de esa historia fuera aquel amor que mana de un cuerpo exangüe, acribillado de agujeros. El terreno de esa historia es esta contradicción, este desgarramiento. Marguerite Duras

« Les barrages de la mère dans la plaine, c'était le grand malheur et la grande rigolade à la fois, ça dépendait des jours. C'était la grande rigolade du grand malheur. C'était terrible et c'était marrant. Ça dépendait de quel côté on se plaçait, du côté de la mer qui les avait fichus en l'air, ces barrages, d'un seul coup d'un seul, du côté des crabes qui en avaient fait des passoires, ou au contraire, du côté de ceux qui avaient mis six mois à les construire dans l'oubli total des méfaits pourtant certains de la mer et des crabes. Ce qui était étonnant c'était qu'ils avaient été deux cents à oublier ça en se mettant au travail. »

Cette édition donne les cinq parties d'un scénario et dialogue de film : Hiroshima mon amour. La ville de Hiroshima est le décor pour l'histoire d'amour d'une Française, vedette d'un film sur Hiroshima, et d'un Japonais. Dans des flash-backs on apprend ce qui s'est passé a Nevers, ville natale de la Française, pendant la derniere guerre. I, II) Les deux amants parlent de la bombe tombée sur Hiroshima, et de Nevers. III, IV, V) La Française avoue qu'elle avait eu pour amant un soldat allemand, tué dans la " fievre de la Libération ". D'abord cachée dans une cave, elle avait pu partir enfin pour Paris, ou elle avait appris qu'une bombe atomique était tombée sur Hiroshima. Elle sait que son " amant d'une nuit " va tomber dans l' "oubli universel " : les deux histoires, celle du soldat allemand et celle du Japonais, se confondent déja. Edition abrégée.

La música fue escrita originalmente en 1965 para la televisión inglesa. La obra reúne en un hotel y durante una noche a una pareja que se ha separado hace dos años y que se reencuentra para terminar los tramites del divorcio. Son intimos y extraños que se han dicho, han mentido, han callado y no saben bien como ni por que llegaron a esa instancia, la del amor y la disolucion del amor. Intimos y extraños que se tratan de usted al revisar el pasado, se tutean para decirse adios. Y dicen y callan las palabras despiadadas, amorosas y definitivas de Marguerite Duras.

A partir de los años 70, Marguerite Duras puso en marcha un dispositivo que trastocó la relación clásica entre el escritor y el lector: las entrevistas. Este tercer pie del trípode es el espacio donde se alojaran "sus dichos", "la masa de lo vivido", "su infierno

Escriure és el recull de cinc textos que podem considerar un llibre-testament de Duras. L autora hi ofereix confidències relacionades amb la seva vida, les imatges i les històries que l han

Una fusión íntima de literatura de vanguardia y el relato cinematográfico más ambiciosoEl presente volumen contiene la totalidad del material literario de Marguerite Duras para la película de Alain Resnais, incluidas ciertas descripciones adicionales y fragmentos no incluidos finalmente. Una de las experiencias mas singulares de la expresion artistica de nuestro tiempo.

Dans cet hôtel à l'orée de la forêt, trois clients qui ne se connaissent pas, silencieux, solitaires : Elisabeth Alione, Max Thor qui la regarde, et Stein qui regarde Max Thor. Plus tard viendront Alissa Thor, puis Bernard Alione… Fulgurant comme l'amour, silencieux comme la mort, grave comme la folie, âpre comme la révolution, magique comme un jeu sacré, mystérieux comme l'humour, Détruire dit-elle ne ressemble à rien.

Bertrand Poirot-Delpech (Le Monde, 22 avril 1983) « Maurice Blanchot fait mieux qu'offrir, sur le dernier livre de Marguerite Duras - La Maladie de la mort, - le commentaire le plus érudit et le plus subtil qui se puisse rencontrer. Il donne envie de faire subir le même traitement à tous les textes qui nous tombent sous les yeux. Il témoigne pour l'infinie ressource de la lecture. Lisez ou relisez La Maladie de la mort, avant et après avoir lu ce qu'en dit Blanchot. En vous monte une houle de questions puissantes, qui ne demandaient qu'à être libérées par ce premier lecteur étincelant. Parbleu, mais c'est bien vrai ! il ne s'agit pas seulement d'une prostituée renvoyant à sa mort un amant incapable d'aimer. C'est la question du commerce des êtres dans les sociétés marchandes qui est soulevée : c'est l'impuissance de celui qui paie. Le sommeil où s'enveloppe la femme, comparez-le au sommeil d'Albertine épié par Proust, et c'est encore une autre volée de sens qui s'échappe des lignes. Donnez au mot " amour " tel que le personnage de Duras paraît l'ignorer les significations dont l'histoire et la philosophie l'ont chargé depuis Phèdre de Platon, et voilà le problème de son origine qui se lève à l'horizon des répliques apparemment banales. Quel est le rapport de l'amour avec la loi morale, qu'il déjoue et qu'il appelle à la fois ? Cela veut dire quoi, un amour accompli, sinon sa perte, la perte de ce qu'on n'a jamais eu ? Désirer, n'est-ce pas, comme disait Lacan, donner quelque chose qu'on n'a pas à quelqu'un qui n'en veut pas ? Jamais je n'ai éprouvé, comme en suivant Blanchot et ses consignes d'insécurité, ce que la lecture a de prodigieusement riche, compar&