Sinopsis de LA CRISE DES SCIENCES EUROPEENNES ET LA PHENOMENOLOGIE DE LA TRAN SCENDANCE
La Krisis, dont le manuscrit principal date de 1935-1936, est en vérité le testament de Husserl. Cela seul suffit à en assurer l'importance, du point de vue des études husserliennes. Mais la fascination que ce texte exerce a une origine et des raisons plus profondes. C'est qu'en lui ne se termine pas seulement, l'histoire de l'entreprise phénoménologique, commence un tiers de siècle plus tôt, ni seulement (du même coup) l'histoire de la philosophie occidentale moderne - cette odyssée du Savoir dans le retour au Soi ; en lui s'achève également le destin qui gouverne cette histoire. La méditation husserlienne est ici construite entièrement sur un renversement : dans un premier mouvement, en effet, on recule en deçà de la ration pura des modernes par une longue et magnifique dé-construction de l'histoire de la philosophie moderne, jusqu'à faire apparaître dans la Lebenswelt le refoulé et l'oublié de toute cette histoire. Mais dans un deuxième mouvement, la Lebenswelt se scinde en Welt et Leben - dissociation dans laquelle le premier devient un constitué, le second sa constitution dans l'égologie absolue. Le pivot du renversement étant l'équivoque de la phénoménologie de la perception.
Ficha técnica
Traductor: Gerard Granel (Del Aleman)
Editorial: Gallimard
ISBN: 9782070717194
Idioma: Francés
Número de páginas: 589
Encuadernación: Tapa blanda
Año de edición: 1989
Plaza de edición: Paris
Peso: 700.0 gr
Especificaciones del producto
Escrito por Edmund Husserl
Edmund Husserl nació en Moravia (actual República Checa) el año 1859, en el seno de una familia judía. Tras asistir en Viena a las clases de Franz Brentano, abandonó el estudio de la matemática e inició su formación filosófica (1884), que amplió con el profesor Carl Stumpf en la universidad de Halle. Más tarde, enseñó en las universidades de Gotinga (1901-1916) y Friburgo (1916-1928). Durante su época de profesor elaboró el método fenomenológico trascendental en obras como «Investigaciones lógicas» (1901), «Lógica formal y lógica trascendental» (1929) y «Meditaciones cartesianas» (1931), que influirán decisivamente en el pensamiento occidental. Con la llegada al poder del partido nazi, fue apartado de la docencia. Una larga enfermedad acabó con su vida en 1938.