Jean-Jacques Rousseau, página 4 de 13

La felicidad, el frágil conocimiento de la verdad, la importancia de los sentidos, la exaltación de la conciencia moral como juez y guía de los actos, el valor de la virtud, la universalidad de la ley moral y la necesidad de una cierta soledad son algunos de los asuntos que laten en CARTAS A SOFIA, volumen que reune la correspondencia filosofica (las llamadas Cartas morales) y sentimental cruzada entre Rousseau y la condesa dHoudetot, por quien el filosofo sintio el unico y verdadero amor de su vida. Editadas por primera vez en español por Alicia Villar Ezcurra, son consideradas por los estudiosos como un primer bosquejo de los fundamentos de la filosofia y de las convicciones mas profundas de JEAN-JACQUES ROUSSEAU, y constituyen una pieza imprescindible en la bibliografia del pensador ginebrino.

Libro incluido en Biblioteca Selecta Forum de Barcelona 2004 Jean-Jacques Rousseau inicia su Contrato social con las célebres palabras: «El hombre ha nacido libre y en todas partes se encuentra encad

Tratado filosófico sobre la bondad natural del hombre, EMILIO o DE LA EDUCACIÓN sigue siendo considerado todavía hoy un texto capital por la pedagogía moderna. En él, JEAN-JACQUES ROUSSEAU (1712-1778) aborda un sistema educativo basado en la naturaleza y en la experiencia, y no en prejuicios, caminos preconcebidos y rutinas, creando asimismo en Emilio un alumno de laboratorio sobre el que reflexiona, situandolo y situandose en medio de la sociedad y de unas circunstancias sociales concretas.

Pròleg de Josep González-Agàpito, Salomó Marquès i Alain Verjat Jean-Jacques Rousseau. Aquesta obra no és cap %ABtractat%BB de pedagogia, però és una de les fonts de les idees més renovadores

Los hombres ceden mediante el contrato social el derecho a todo cuanto le apetece, pero ganan la libertad civil que les hace dueño de si mismos y les garantiza contra la dependencia person

pourquoi craindrais-je de dire ce que je pense ? ce recueil avec son gothique ton convient mieux aux femmes que les livres de philosophie. il peut même être utile à celles qui dans une vie déréglée ont conservé quelque amour pour l'honnêteté. quant aux filles, c'est autre chose. jamais fille chaste n'a lu de romans ; et j'ai mis à celui-ci un titre assez décidé pour qu'en l'ouvrant on sût à quoi s'en tenir. celle qui, malgré ce titre, en osera lire une seule page, est une fille perdue : mais qu'elle n'impute point sa perte à ce livre ; le mal était fait d'avance. puisqu'elle a commencé, qu'elle achève de lire : elle n'a plus rien à risquer.

Je commençai par me rappeler une promenade semblable faite autrefois avec elle durant le charme de nos premières amours. Tous les sentiments délicieux qui remplissaient alors mon âme s'y retracèrent pour l'affliger ; tous les événements de notre jeunesse, nos études, nos entretiens, nos lettres, nos rendez-vous, nos plaisirs, ces foules de petits objets qui m'offraient l'image de mon bonheur passé, tout revenait, pour augmenter ma misère présente, prendre place en mon souvenir. S'en est fait, disais-je en moi-même, ces temps, ces temps heureux ne sont plus ; ils ont disparu pour jamais. Hélas, ils ne reviendront plus ; et nous vivons, et nous sommes ensemble, et nos c?urs sont toujours unis !